télémédecine

Téléconsultation : inscrit dans nos pratiques ?

La télémédecine a indéniablement permis de mieux gérer la crise sanitaire. A ce propos, sa pratique a littéralement explosé durant cette période de crise sanitaire. Ne serait-ce qu’entre mars et avril 2020, la sécurité sociale enregistre 5.5 millions de téléconsultations (Source) !

Il ressort du panel d’observation de la DREES publié en septembre 2020 que 3/4 des médecins ont mis en place la téléconsultation depuis le début de la crise, alors que ce n’était qu’une pratique en marge auparavant (Panel)

Un décret signé le 20 mars 2020 élargit de manière dérogatoire le télésoin aux infirmiers pour le suivi des patients atteints du coronavirus ou suspectés de l’être.

En quelque sorte, la crise sanitaire n’a fait qu’accélérer un changement déjà initié par les pouvoirs publics pour améliorer l’accès aux soins grâce au numérique.

L’avenant 6 de la convention nationale applicable en janvier 2020 instaure notamment de nouveaux actes infirmiers pour permettre aux infirmiers d’accompagner le patient dans la téléconsultation avec son médecin.

  • TLS valorisé 10€ lors d’un soin infirmier déjà prévu
  • TLL valorisé  12€ dans un lieu dédié.
  • TLD valorisé à 15€ au domicile du patient

La téléconsultation prise en charge à 100%

Durant la crise sanitaire, la téléconsultation est prise en charge à 100%. Si le professionnel de santé pratique le tiers payant, le patient ne règle donc rien. Cette mesure est prolongée jusqu’au 31 décembre 2020 pour l’instant. En apprenant l’existence de cette mesure, mêmes les réfractaires à la TLC pourraient changer d’avis !

Quels sont les freins rencontrés ?

L’enquête  Odoxa du 22 Octobre réalisée pour le compte de l’Agence du Numérique de la Santé (ANS) et « le Magazine de la Santé » révèle que parmi les freins relevés, ceux-ci sont principalement d’ordre technique, lié à l’équipement (connexion, son, image). 

Evidemment, l’urgence de la situation sanitaire n’a pas permis de réfléchir à son équipement. Chacun s’est lancé avec les moyens du bord, principalement son téléphone. Toujours est-il que parmi les médecins interrogés, 11 % seulement utilisent les plateformes de l’ARS et la majorité ne connaissent pas les services de référencement des outils de télésanté.

C’est dire que, en tant que professionnel de santé il peut être difficile de faire la part des choses face à une offre de logiciels qui se multiplie avec souvent des propositions alléchantes et mêmes gratuites.

De ce fait, le ministère des Solidarités et de la Santé a mis en place en urgence un site référençant les solutions homologuées . Plus généralement, construire un référentiel socle des solutions qui permet de garantir la sécurité des données et des échanges ainsi que leur interopérabilité s’inscrit solidement dans la feuille de route numérique de santé. Libéraux de la santé, votre sésame (vitale) : sesame vitale

Et vous, êtes vous dans l'un des cas suivants ?

  • Je partage avec mes collègues de données confidentielles de mes patients sur une messagerie grand public, exemple Yahoo, Gmail…
  • Je partage mes données du cabinet sur une clé usb
  • J’échange via messagerie instantanée (messenger, whatsapp etc.) avec d’autres professionnels de santé sur l’état de santé de mes patients

Aide pour s'équiper

Les autorités vous encouragent à choisir des solutions pérennes et des moyens idoines pour les TLC. Cf. notre article350€ annuels peuvent être versés pour financier les équipements et se conformer aux normes de sécurité requis. Cette somme peut également servir aux abonnements nécessaires. Aussi 175€ supplémentaires sont versés pour l’équipement d’appareils connectés.

Art R112-7 du code de la Santé Publique

Article R1112-7 du code de la santé publique : « Les informations concernant la santé des patients sont soit conservées au sein des établissements de santé qui les ont constituées, soit déposées par ces établissements auprès d'un hébergeur. Le directeur de l'établissement veille à ce que toutes dispositions soient prises pour assurer la garde et la confidentialité des informations ainsi conservées ou hébergées. »​.

Mutualiser les financements ?

L’aide est individuelle mais peut être mutualisée au sein d’un cabinet de plusieurs professionnels. Ainsi il est possible de financer équipements informatiques, abonnements et matériels connectés en sommant les aides.

Une attestation sur l’honneur pour disposer de l’équipement ou de l’abonnement suffira, avec conservation des factures bien sûr !

Pour mémoire, nous mentionnons également l’incitation à la création de DMP avec un 1 euro versé par dossier et l’aide à la modernisation et à l’informatisation qui peut atteindre 490€. Elle est versée en contrepartie de certains engagements. Bref, consulter le récapitulatif sur le site d’Ameli.

Forfaits d'aide - source guide méthodologique Ameli

Le mot de la fin

Vous souhaitez faire le point sur votre situation actuelle ? En faisant appel aux services de VITALE LIB, vous être certains de bénéficier de cette prime. Notre logiciel et notre service vous permet de remplir toutes les conditions. Nous vous assurons également la protection de vos données sensibles et la sécurité de toutes les données dématérialisées et partagées.  Et enfin, pour mettre en place des équipements adaptés, nous vous aidons à simuler et obtenir votre financement en intégrant les aides disponibles.

Britt

Auteur

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